Le volet climat
Ce volet vise la protection de forêts naturelles sur pied, entre autres les forêts marécageuses qui constituent, de par leur nature de très lente reconstitution, un écosystème délicat et sous lesquelles on trouve de vastes étendues de tourbières à moins d’un mètres de profondeur et qui ont la fonction naturelle d’absorber par séquestration plusieurs tonnes de gaz à effet de serre qui une fois lâchées dans l’atmosphère pouvant accélère un cataclysme climatique aux conséquences catastrophique pour l’humanité toute entière.
L’agriculture itinérante sur brulis et l’utilisation du bois de chauffe, source principale d’énergie dans le périmètre du projet sont les principales causes de la déforestation et de la dégradation de forêts dans a zone. De ce fait, pour protéger les forêts primaires, la SOMICONGO FOREST CONSERVATION sarl et ses partenaires locaux, partie prenantes au projet mettent en place e manière fortement participative des activités visant à restaurer les forêts en l’occurrence par le biais des plantations d’arbres à croissance rapide pour fournir une alternative au charbon de bois qui détruisent les forêts primaires et en capitalisant les arbres fixateurs d’azote dans les champs agricoles afin d’améliorer la production alimentaire et le revenu des communautés locales riveraine, c’est la technique de l’agroforesterie. primaires.
En fait, l’arbre dans le champ est une plus-value indéniable, Il participe à la protection des sols, contribue à la qualité des cultures de rente, partcipe à la sauvegarde et à la perennisation de la faune, regule le cycle des pluies, améliore la qualité de l’air et de l’eau et contribue in fine de significativement à l’atténuation des changements climatiques. Par ailleurs, le projet aide les communautés locales à capitaliser des espaces traditionnellement marginaux à l’agriculture, notamment les savanes marécageuses par la culture de riz, d’haricot et autres cultures vivrières compatibles avec ce type de milieux mais anciennement méconnues dans le périmètre du projet. Le projet TBL REDD+ encourage en même temps la promotion des cultures maraichères à proximité des habitations en capitalisant les associations féminines comme activité génératrice de revenu et d’autonomisation économique de la femme. Tout ceci a in fine comme finalité de diminution de la pression anthropique sur les forêts primaires.
Par le reboisement, le volet climat intègre la dimension du renforcement des stocks de carbone forestier à un rythme prévisionnel moyen de 100 ha l’an pour ainsi s’assurer que la concession forestière reste un puit carbone et qu’il l’améliore davantage d’année en année.
Actuellement, des inventaires de biomasses forestières sont en cours dans la concession afin de prélever des données dendrométriques et des informations forestières pour :
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Estimer la quantité de stocks de carbone forestier dans le périmètre du projet et donc de la concession,
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Obtenir des données sur la composition forestières.
Dans le souci de l’optimisation les efforts de conservation, l’Aménagement du Territoire est une activité déterminante du projet TBL REDD+. La cartographie participative est un outil utilisé par le projet pour élaboration d’un plan d’affectation global de la concession sous forme de Plans de Gestion des Ressources Naturelles par terroirs villageois. Le plan d’affectation de terre permettra sur les 25 ans du projet une utilisation plus durable des terres par rapport à la situation de référence.
Le plan d’affectation de terres définis dans le périmètre du projet (1) les forêts de développement rurales (zones à usage des communautés locales pour les activités agricoles, de récolte de bois de chauffe, la pêches, la chasse etc…, principalement dans les forêts secondaires), (2) les forêts de conservation intégrales (zones intégralement conservées dans lesquelles les stocks de carbone sont quantifiés et où ne peuvent se pratiquer les activités pouvant aliéner la forêt, principalement les forêts denses humides et semi sempervirentes sur terre ferme) et (3) les zones tampons (zones situées entre les zones de conservation intégrale et les zones de développement rurale pouvant être déclassées de commun accord en cas de besoin. Les communautés locales peuvent y recourir en cas d’augmentation brusque de la population due à des phénomènes exogènes tels que des déplacements massif des populations dus aux guerres etc.).